Les Coûts Cachés de la Non-Sécurité: Une Facture Sale pour les PME

Les Coûts Cachés de la Non-Sécurité: Une Facture Sale pour les PME
Sécurité au travail : indispensable pour vos équipes, mais aussi pour votre rentabilité. Pourtant, trop de PME la négligent... jusqu’à ce qu’un accident, un contrôle ou un arrêt longue maladie vienne tout faire basculer. Et là, c’est la claque 💥.
Car ne pas investir dans la sécurité, c’est en réalité faire le choix — inconscient, certes — de dépenses multiples : soins, arrêts, amendes, turn-over, réputation entachée, etc. Dans cet article, on vous dévoile en toute transparence comment la non-sécurité pèse lourd dans les comptes et comment vous en sortir avec méthode.
Les coûts directs et indirects de la non-sécurité
Quand on parle de coûts sécurité PME, il faut voir bien au-delà du simple prix des EPI ou des formations réglementaires. Car les vrais coûts de la non-sécurité sont souvent masqués... jusqu’à ce qu’ils explosent.
Les coûts directs : visibles mais évitables
Premier niveau de dépense : les coûts liés à un accident ou un incident. Parmi eux :
- Frais médicaux et d’hospitalisation (non pris en charge totalement par la Sécu ou la CPAM)
- Indemnités journalières versées au salarié accidenté
- Dépenses pour la remise en état d’un équipement, d’un local, ou remplacement de matériel
- Majoration des cotisations AT/MP versées à la CARSAT (qui peuvent s’envoler pendant 3 ans après un accident !)
Une étude de l’INRS estime qu’un accident du travail coûte en moyenne 3650 € pour les PME… et ça, c’est sans compter les effets domino.
Les coûts indirects : les plus meurtriers pour votre rentabilité
Ceux qu’on oublie souvent, et qui pourtant pèsent plus lourd :
- Perte de productivité (poste clé immobilisé, équipe désorganisée)
- Temps passé par les RH pour gérer la déclaration, les assurances, les démarches administratives
- Formation ou embauche d’un remplaçant temporaire → perte d’efficacité
- Détérioration du climat social, peur dans l’équipe, démotivation, hausse du turn-over
- Impact réputationnel : avec les réseaux et les avis employeurs comme Indeed, les mauvaises pratiques se savent vite...
Au final, un accident peut coûter entre 3 et 10 fois plus cher que son impact direct initial. Et tout ça... parce que la sécurité n’était pas (assez) une priorité.
Études de cas et témoignages
On vous partage ici quelques exemples concrets vécus par des PME avec lesquelles nous avons travaillé chez Certalis.
1. L’accident d’un cariste non formé – secteur logistique
Un employé non titulaire du CACES roule sans encadrement → chute d’une palette → blessure du salarié → arrêt de 42 jours + enquête de l’Inspection du Travail. Bilan ? 12 000 € de coûts directs + hausse de la cotisation AT sur 3 ans. Le dirigeant a reconnu : "La formation nous aurait coûté 300 €, mais j’ai remis à plus tard…"
2. Pénibilité ignorée – entreprise de nettoyage industriel
Troubles musculo-squelettiques (TMS) liés au port de charges non optimisé. Résultat : 3 employés arrêtés dans l’année. Fatigue, burn-out, turn-over. Après analyse des postes et achats de petits matériels ergonomiques, plus aucun arrêt depuis un an. ROI en moins de 6 mois.
➡️ Ce qu’on retient ? Ne pas agir coûte bien plus cher que prévenir.
Stratégies pour éviter les pièges coûteux
Bonne nouvelle : avec les bons réflexes et un peu de méthode, la sécurité devient un vrai levier de performance. Voici notre plan de bataille 🛡️.
1. Cartographiez vos risques
Commencez par établir un document unique d’évaluation des risques (DUERP). D’ailleurs, depuis la réforme de 2022, toute entreprise doit l’intégrer sur un portail numérique disponible en cas de contrôle. Plus d'infos ici : Réforme DUERP 2022.
2. Formez vos équipes
Des salariés formés sont des salariés protégés. CACES, SST, gestes et postures… ces formations sont rentables, reconnues et parfois finançables par votre OPCO. N’attendez pas l’accident pour les planifier.
3. Impliquez le management
La culture sécurité, ça vient aussi du haut. Réunions QHSE régulières, remontée des situations dangereuses encouragée, postes de travail réorganisés avec les équipes : impliquez, communiquez, valorisez.
4. Faites-vous accompagner
En PME, vous n’avez peut-être pas un service QHSE dédié. C’est là que des experts comme Certalis peuvent intervenir : audit des pratiques, animations sécurité, simplification du DUERP, accompagnement à la certification ISO 45001… Bref, du concret et du sur mesure.
Analysez vos pratiques de sécurité et prenez les devants maintenant !
Vous l’aurez compris, laisser la sécurité traîner au second plan, c’est une stratégie bien plus coûteuse que de la prendre en main aujourd’hui. 💡 Prenez une heure ce mois-ci : relisez votre DUERP, parlez sécurité avec vos équipes, identifiez UN premier levier d’action.
Et si vous souhaitez aller plus loin, chez Certalis on est là pour vous aider à allier sécurité, performance et sérénité. Contactez-nous pour un diagnostic sécurité gratuit — vous n’avez rien à perdre, tout à gagner.