Gestion du taux d’échec CACES® : Optimiser la conduite en sécurité en entreprise

Comment un taux d'échec CACES® à 30% bouleverse l'organisation : récit d'une réalité terrain
Dans le secteur de la logistique, du BTP ou de l’industrie, chaque cariste ou chauffeur d’engin doit posséder un CACES® valide pour assurer la conduite en sécurité des équipements. Nous constatons toutefois qu’un salarié sur trois échoue actuellement à l’une des parties de l’examen CACES®, qu’il s’agisse d’un chariot élévateur, d’une nacelle ou d’un engin de chantier. Pour une responsable RH, ce taux d’échec soulève immédiatement des questions très concrètes : Comment maintenir la productivité du site ? Que répondre à la direction QHSE sur la conformité ? Comment réagir face à des délais rallongés, des équipes démotivées, voire des coûts inattendus pour refaire passer la certification ? Chez Certalis, la gestion du taux d'échec CACES est devenue un enjeu central pour sécuriser plannings, conformité et performance, du recrutement jusqu’à la gestion opérationnelle quotidienne.
Pourquoi observer un taux d'échec de 30% au CACES® ?
Ce taux élevé n’est pas une fatalité ni une simple variable pédagogique. Il révèle généralement une combinaison de facteurs : lacunes dans les prérequis techniques, sous-estimation des difficultés pratiques, méconnaissance des règles de sécurité au travail, ou encore appréhension de l’examen. Selon nos échanges avec de nombreux responsables RH et QHSE, plusieurs causes techniques se retrouvent systématiquement : inadéquation entre l’expérience réelle des candidats et l’exigence du référentiel CACES®, stress mal géré lors des épreuves en temps limité, ou anticipation insuffisante des sessions de rattrapage. Si un salarié échoue, il peut néanmoins conserver le bénéfice de la partie réussie pendant 12 mois (à repasser chez le même organisme), évitant ainsi de tout recommencer – un point rassurant mais contraignant pour le pilotage RH (source). La réglementation exige de valider à la fois une note minimale (70/100) en théorie et en pratique, sans faute éliminatoire (voir ici). L'oubli d'une consigne clé ou tout dépassement de 30% du temps alloué peut mener à une élimination immédiate.
Conséquences directes pour l'entreprise et les RH
Un taux d'échec élevé a des impacts concrets : retards dans l’affectation des postes, surcoûts liés à la réorganisation des équipes, impossibilité temporaire d’utiliser certains engins. L’organisation doit ajuster ses plannings RH, reprogrammer les formations, parfois revoir la gestion de la mobilité interne. Les audits QHSE s'en trouvent compliqués, car chaque manquement en traçabilité des compétences expose à des sanctions. De plus, une productivité affaiblie porte atteinte au retour sur investissement formation (statistiques). Pour autant, il existe des solutions préventives et correctives permettant d’optimiser votre gestion du taux d’échec CACES.
Anticiper, encadrer, rectifier : les clés d’une politique CACES® efficace
Optimiser la présélection et les prérequis
La première erreur réside souvent dans la sous-évaluation des prérequis techniques et comportementaux. Nous recommandons systématiquement d’intégrer une évaluation à froid des acquis théoriques (règles de sécurité, pictogrammes, technologie des engins) avant inscription au parcours CACES®. Cette étape, parfois négligée, limite pourtant le risque d’échec massif. Un salarié mis en situation pratique dès le début de formation a toutes les chances d’identifier ses points faibles. Cela facilite le ciblage des axes de progression lors de la formation. Des évaluations diagnostiques, réalisées en amont, offrent ainsi un excellent levier pour sélectionner les bons profils et garantir dès le début une prévisibilité des résultats (exemples ici).
Accompagnement individualisé et formation complémentaire
L’accompagnement personnalisé fait la différence pour réduire durablement le taux d’échec CACES. Lorsque nous organisons une session, chaque candidat bénéficie d’un suivi pédagogique serré et de supports adaptés à sa catégorie d’engin. Les candidats fragiles doivent pouvoir disposer de ressources supplémentaires : entraînements reproduisant les conditions de l’examen, focus sur la gestion du temps et des situations à risque, mises en situation à fréquence élevée avant le passage final. Le feedback individualisé, communiqués après chaque tentative, est crucial pour capitaliser sur l’expérience et préparer sereinement une éventuelle session de rattrapage (modalités de rattrapage).
Planification RH, gestion des rattrapages et suivi des compétences
Un planning bien structuré fait gagner un temps précieux et sécurise l’organisation RH/QHSE. Anticiper les besoins de montée en compétence sur une année, prévoir des sessions de rattrapage non pas “en urgence” mais comme une composante normale du calendrier, optimisent la performance opérationnelle. Il est essentiel d’intégrer la gestion du risque d’échec dans vos process QHSE : un écart sur le taux d'échec CACES® doit être suivi comme un indicateur clé, au même titre que le taux d'absentéisme ou d'accident au travail. Vous pouvez de plus utiliser des outils digitaux pour centraliser et rappeler automatiquement les échéances de recyclage.
- Informer les équipes RH/QHSE sur les modalités d’échec et les délais de rattrapage (voir la FAQ)
- Mettre à jour le registre des compétences après chaque session, succès ou échec
- Maintenir un dialogue régulier entre responsables opérationnels et managers de terrain
CACES®, autorisation de conduite et obligations de l’employeur
Il est important de rappeler que la détention du CACES® n’est pas, en soi, une obligation légale, mais la formation obligatoire à la conduite en sécurité et la délivrance d’une autorisation de conduite adaptée au poste le sont (explication détaillée). Si un salarié échoue à l'examen, une autorisation interne peut malgré tout être délivrée sur la base d’une évaluation spécifique à son poste, accompagnée au besoin d’une formation complémentaire ciblée sur les risques liés à ses missions. Cette pratique impose à l’employeur de documenter précisément les compétences attestées en interne et l’adéquation des prérequis au contexte du site et de l’équipement (INRS). Néanmoins, la certification CACES® reste la référence nationale en cas de contrôle, d’expertise ou d’accident.
Gestion post-échec : Sécurité, ROI et prévention des risques
L’échec d’un salarié n’est jamais neutre : il impacte la culture sécurité de l’entreprise, la confiance managériale et l’efficience de la prévention des risques. Un salarié en attente de rattrapage devra bénéficier d’une supervision renforcée, et la pratique non conforme doit être proscrite. La valorisation de l’expérience, à travers un retour partagé (debriefing d’équipe, geste métier, analyse des incidents proches) enrichit progressivement la politique de formation et améliore le retour sur investissement formation.
- Mettre en place un suivi statistique des résultats par équipe, type d’engin, centre de formation
- Adapter en continu les parcours en fonction du profil des candidats (jeunes embauchés, conducteurs expérimentés, intérimaires, etc.)
- Auditer régulièrement les processus CACES® lors des revues QHSE
Outils & Conseils pratiques Certalis
Chez Certalis, nous proposons un accompagnement global : dispositif d’inscription, diagnostic en amont, suivi post-session, outils digitaux de planification, conseils sur la gestion documentaire. Cette approche méthodique contribue à réduire le taux d'échec CACES, à renforcer la conformité réglementaire et à fluidifier la mobilisation opérationnelle des ressources. Nous restons à vos côtés pour chaque étape, de la planification à la valorisation du retour d’expérience, afin d'améliorer durablement la sécurité au travail et les résultats de vos audits QHSE.
🔎 Pour aller plus loin : la documentation réglementaire officielle
Le pilotage d’une politique CACES® performante exige de s’appuyer sur les référentiels réglementaires officiels. Toute entreprise soumise à la réglementation française doit impérativement respecter les exigences du Code du travail, de l’INRS, la CNAM, ainsi que les recommandations en vigueur. Nous vous invitons à approfondir le sujet, vérifier les modalités d’examen, de validité, les obligations de formation et de délivrance de l’autorisation de conduite en consultant directement la documentation officielle suivante : Consulter la source réglementaire officielle.
Conclusion : tirer profit d’une gestion maîtrisée du taux d’échec CACES®
Un taux d’échec élevé au CACES®, loin d’être fatal, représente un formidable levier d’amélioration continue pour toute organisation concernée par la conduite en sécurité. Avec une politique RH/QHSE structurée, des outils adaptés et un accompagnement personnalisé, il devient possible d’anticiper, canaliser puis réduire l’échec, en garantissant à la fois la conformité réglementaire, la performance de la gestion des compétences et le maintien de hauts standards de sécurité au travail. Les investissements consentis dans la planification, l’évaluation et la formation ciblée retournent rapidement sous forme d’efficacité opérationnelle et de sérénité collective, pour l’encadrement comme pour les équipes terrain. Consultez nos ressources sur la page CACES® Certalis ou découvrez l’intégralité de notre offre sur la plateforme Certalis pour initier une démarche proactive en gestion des habilitations CACES®.
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FAQ
La réussite du CACES® est-elle obligatoire pour conduire un engin ?
Non, la loi impose une formation à la conduite en sécurité et une autorisation de conduite. Le CACES® valide ces acquis, mais une autorisation interne, strictement encadrée, reste possible en cas d’échec à condition que l'évaluation de sécurité ait bien été réalisée (détails ici).
Quelles sont les principales causes d’échec à l’examen CACES® ?
La plupart des échecs sont dus à une préparation insuffisante des prérequis, au stress de l’examen, au non-respect des consignes de sécurité, au dépassement du temps ou à des questions éliminatoires (conseils pour réussir).
Quels sont les délais pour repasser une épreuve ratée ?
Le candidat conserve le bénéfice de la partie réussie (pratique ou théorie) pendant 12 mois s’il repasse avec le même organisme. Il n’a donc pas à tout recommencer mais doit se réinscrire sur le module échoué (précisions ici).
Comment limiter l’impact d’un échec sur l’organisation RH/QHSE ?
L’anticipation (diagnostic, présélection, analyse régulière des taux d’échec), la planification proactive des sessions et l’accompagnement individualisé permettent de minimiser retards, surcoûts et désorganisation (statistiques).
Pourquoi investir dans la gestion continue des habilitations CACES® ?
Un suivi rigoureux garantit conformité, sécurité au poste de travail, gestion optimale des compétences et renforce la prévention des risques, tout en valorisant le retour sur investissement de la formation (retours d’expérience).



