Pourquoi le low-tech est l'avenir de la sécurité en QHSE

Pourquoi le low-tech est l'avenir de la sécurité en QHSE
Et si on arrêtait de croire que plus c’est technologique, plus c’est sûr ? Dans le domaine QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement), une tendance prend de l’ampleur : la sécurité low-tech. Fini le tout-automatisé et les usines à gaz numériques difficilement maintenables. Place aux outils sobres, accessibles, intelligents… parce qu’ils sont simples. Un retour aux basiques ? Plutôt un choix stratégique pour allier efficacité, bon sens et adaptabilité terrain.
Dans cet article, on vous propose un coup de projecteur sur cette approche volontairement frugale mais diablement performante, avec des conseils, des exemples concrets, et surtout une conviction : la sécurité n’a pas besoin de Wi-Fi pour bien fonctionner. 😉
Redéfinir la sécurité avec le low-tech
Quand on parle de sécurité, on pense souvent technologie de pointe, capteurs connectés, reporting en temps réel, IA prédictive… Pourtant, ces outils high-tech reviennent chers, nécessitent une expertise spécifique et créent parfois une dépendance technologique contre-productive. Et surtout, que se passe-t-il quand la connexion tombe ou que le système plante ? 🤯
Le concept de low-tech repose sur trois piliers fondamentaux :
- Simplicité : des solutions faciles à comprendre, à réparer, à adapter.
- Robustesse : des outils conçus pour durer, même dans des conditions difficiles.
- Accessibilité : une mise en œuvre possible sans infrastructure lourde ni formation complexe.
Appliqué à la QHSE, cela veut dire : préférer des outils de balisage physiques plutôt que des alertes digitales, privilégier l’interaction humaine dans les procédures sécurité, remettre au centre l’autonomie et la responsabilisation des équipes. Cela ne signifie PAS forcément rejeter toute innovation numérique. Il s’agit de choisir l’outil adapté au besoin, au niveau de maîtrise et aux contraintes du terrain. Pas plus, pas moins.
Avantages des solutions simples
Opter pour une approche sécurité low-tech, c’est souvent résoudre plusieurs problèmes d’un coup. Voici les bénéfices majeurs constatés dans les entreprises qui ont sauté le pas :
✅ Moins de complexité, plus d’efficacité
Un tableau blanc dans un atelier, mis à jour à la main, marche souvent mieux qu’un logiciel de suivi de plans d’action… que personne n’utilise. Le bon sens fait gagner du temps. Il évite aussi les bugs, les accès refusés ou les interfaces incomprises.
💰 Coûts réduits
Pas besoin d’un abonnement SaaS, ni d’un renouvellement de matériel tous les deux ans. Les solutions low-tech sont durables et peu coûteuses à l’achat comme à l’entretien.
🛠 Facilité de maintenance
Un dispositif simple est facilement réparable en interne. Pas besoin d'appeler un prestataire ou d'attendre une mise à jour logicielle quand il suffit d’un tournevis ou d’un coup de feutre.
🧠 Empowerment des équipes
Un outil low-tech est souvent plus intuitif. Il permet une autonomie d’action. Les collaborateurs se sentent légitimes pour s’en emparer, le faire évoluer, être force de proposition… et donc acteurs de la sécurité.
On le voit : le low-tech remet la prévention à hauteur d’humain. Ce qui tombe plutôt bien, car aucun algorithme ne remplacera jamais la vigilance collective.
Cas pratiques et bénéfices observés
Chez Certalis, on observe un engouement réel pour les démarches sobriété+efficacité. Voici quelques cas concrets tirés de missions récentes :
🎯 Cas 1 : Le suivi sécurité par mur collaboratif
Dans une PME industrielle, exit le plan d’action QHSE digitalisé dans un tableur Excel oublié sur un serveur. À la place, un mur physique avec des cartes de suivi simples (risque, plan d’action, responsable, deadline). Résultat ? Zéro formation nécessaire, taux de suivi doublé, et surtout 100% de visibilité.
🔦 Cas 2 : Signalétique et marquage au sol sans dépendance électrique
Pour sécuriser des zones à risque, des rubans LED n’ont pas été retenus… au profit de marquages au sol haute visibilité (photoluminescents), gérés simplement par les opérateurs. Antichute, anti-affichage inutile, zéro entretien. Plus fiable, et plus impliquant que le tout-automatique.
💡 Cas 3 : Fiches réflexes papier réactualisées en co-construction
Dans un site logistique, les procédures d’intervention (fuites, feu, blessure) ont été redéployées en format papier plastifié, clair, conservé près des zones sensibles. Elles ont été coécrites par les opérateurs. Depuis, meilleure réactivité et meilleure appropriation des consignes. Simple, mais indispensable !
Évidemment, chaque entreprise doit adapter ses choix au contexte. Mais une constante se dégage : plus les solutions sont simples, plus elles sont comprises et suivies.
Revenez aux fondamentaux pour une sécurité efficace !
Ce qu’on veut vous dire, c’est : faites simple avant de faire compliqué. Avant d’investir dans des capteurs, posez-vous la question : “Est-ce qu’un outil low-tech ferait mieux l’affaire ?” Et souvent, la réponse est oui.
Chez Certalis, on accompagne les entreprises qui veulent remettre la maîtrise de la sécurité entre les mains de ceux qui la vivent au quotidien. On croit à la puissance des solutions simples, bien pensées, cohérentes avec le terrain. Vous avez un projet ou un doute ? On en parle !
🔎 Pour aller plus loin sur le sujet, on vous conseille la lecture de cet article référence : “Le low-tech, définition et enjeux” par Youmatter.
👉 Envie d’envisager une autre approche de la sécurité au travail ? Contactez-nous pour en discuter autour d’un cas concret ou d’un terrain que vous connaissez bien. Ensemble, redonnons du sens à la prévention.