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Les RH ne meurent jamais dans les audits : la tragédie silencieuse des non-conformités humaines

Écrit par
Certalis
8/7/2025
Temps de lecture : 3 min
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Les RH ne meurent jamais dans les audits : la tragédie silencieuse des non-conformités humaines
Les RH ne meurent jamais dans les audits : la tragédie silencieuse des non-conformités humaines

Les RH ne meurent jamais dans les audits : la tragédie silencieuse des non-conformités humaines

Le domaine du QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement) repose sur des méthodologies rigoureuses, des référentiels balisés et une exigence qui sauve des vies. Pourtant, une constante perdure : la sous-évaluation, voire l’oubli, des facteurs humains dans les audits. À force de traquer les dérives documentaires et les écarts techniques, on en oublie que les dysfonctionnements viennent trop souvent de malentendus, de tensions relationnelles ou de cultures incompatibles avec les exigences du terrain. Et si l'on prenait enfin au sérieux ces non-conformités humaines ?

Les audits oublient les humains (et c’est un problème)

Les audits QHSE, qu’ils soient internes ou externes, sont pensés comme des outils de vérification. Ils évaluent le respect des normes ISO, des processus définis, des pratiques attendues. Le problème ? La grille d’audit s’arrête là où commence l’humain.

On mesure la température d’un entrepôt, mais pas le stress d’une équipe en sous-effectif. On formalise une procédure d’accueil des nouveaux, mais on ignore que personne n'a le temps de la suivre. On vérifie la traçabilité documentaire d’un plan de prévention, mais on ne questionne pas l’appropriation réelle des règles par les intérimaires affectés au poste.

Le résultat ? Des audits valorisent des conformité de façade, sans capter les signaux faibles : désengagement, résistances culturelles, conflits larvés, perte de sens. Ces facteurs humains invisibles minent pourtant la performance QHSE sur le long terme, conduisant parfois à des accidents, des arrêts de production ou à un turnover coûteux.

Comportements, culture, communication : les angles morts des référentiels

ISO 9001, ISO 14001, ISO 45001 : tous les référentiels admettent l’importance de l’implication du personnel et de la culture de prévention. Mais dans la pratique, ces dimensions sont peu opérationnalisées.

Pourquoi ? Parce qu’il est plus « simple » d’évaluer ce qui est tangible, mesurable, conforme sur le papier. Les auditeurs – souvent formés à l’analyse documentaire ou à la traçabilité opérationnelle – peinent à évaluer les soft skills, la qualité des relations interpersonnelles, ou l'adéquation d'une culture d’entreprise avec les enjeux QHSE.

Et pourtant, chaque accident grave, chaque incident récurrent, chaque échec de certification contient une composante humaine. Une incompréhension dans le brief sécurité, une hiérarchie défaillante dans la diffusion de l’information, un climat d’équipe qui pousse à prendre des raccourcis… autant de risques invisibles aux yeux d’un audit centré sur les process.

Le facteur humain devient alors le point faible le plus négligé du système QHSE.

Mieux intégrer les facteurs humains dans les démarches QHSE

Il est urgent d’ajouter enfin l'humain à la table des audits – non pas pour compliquer la tâche des auditeurs, mais pour la renforcer. Une approche plus globale doit émerger, qui dépasse le contrôle pour aller vers la compréhension du vécu des acteurs, des leviers de motivation et des fragilités de terrain.

Comment faire ?

  • Ouvrir les audits aux observations de terrain réelles, pas seulement aux entretiens simulés. Une discussion libre avec les opérateurs peut en dire autant (voire plus) qu’un check-listing.
  • Former les auditeurs à la lecture des interactions humaines et du non-dit : langage corporel, signaux faibles, résistance passive aux procédures…
  • Adopter une grille de lecture comportementale en parallèle de l’analyse documentaire : implication des managers, attitude des équipes, communication interservices, perception des règles.
  • Favoriser une culture d’audit partagée et bienveillante : on ne cherche pas à piéger, mais à comprendre les freins et les leviers pour progresser.

Cette transition vers une approche plus humaine de l’audit renforce la crédibilité du système QHSE, en réconciliant enfin exigence de conformité et réalité humaine. Elle permet aussi à la DRH, trop souvent éloignée du QHSE, d'y jouer un rôle majeur. Car oui, culture d'entreprise, leadership, santé psychologique sont aussi des sujets QHSE.

Ajoutez enfin l’humain à vos audits QHSE : découvrez notre approche terrain + culture

Chez [Nom de votre entreprise ou cabinet], nous croyons qu’un audit efficace ne peut se limiter à cocher des cases. Notre approche QHSE intégrée met l’accent sur les facteurs humains : diagnostics de culture, immersion terrain, analyse de la communication, évaluation du climat relationnel… autant d’outils pour mieux prévenir les risques et améliorer durablement vos performances.

Vous souhaitez aller au-delà des non-conformités techniques et détecter les vraies causes des dérives ? Parlons-en. Nos missions allient expertises RH et QHSE pour un système plus humain, plus robuste, plus pérenne.

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